La réforme de l’apprentissage et du compte personnel de formation font émerger deux nouveaux marchés inédits.
L’un ambitionne de rapprocher l’offre de formation à la demande des entreprises, l’autre directement à celle des individus. Les deux obligent les prestataires de formation traditionnels à adapter rapidement leurs modèles économiques. Car l’équilibre budgétaire de ces structures est désormais directement lié au nombre d’apprentis ou au nombre de titulaires de CPF qu’elles vont former.
Amenées désormais à accroître leur visibilité et à avoir une posture proactive de conquête, elles doivent aussi refondre une partie de leur offre pour proposer de nouveaux formats de formations plus accessibles, personnalisées et flexibles. Car la concurrence est à l’affût, à commencer par des nouveaux acteurs, issus souvent du monde du logiciel, qui investissent cet univers avec l’objectif de capter des parts de marché.
Mais dans cette course à l’individualisation et au regard des financements publics en jeu, quelle régulation mettre en œuvre pour concilier cette concurrence avec les principes directeurs de service public ?
Animation
- Catherine Trocquemé, Centre Inffo
Interventions
- Fouzi Fethi, Responsable du Pôle Droit et Politique de formation : conférences/formations, Centre Inffo
- Hugues de Balathier, Directeur général adjoint, France compétences
- Laurent Durain, Directeur de la formation professionnelle, Caisse des dépôts et consignations
- Marie Morel, Directrice générale adjointe, Pôle Formation professionnelle et apprentissage du Conseil régional d’Ile-de-France
- François-Xavier Huard, Directeur du développement économique et de la formation, CMA France
- Olivier Faron, Administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers
- Samia Ghozlane, Directrice, Grande école du numérique